B ) AFFICHAGE LECTURE : Graphies complexes.
PRINCIPE DE L'AFFICHAGE COMPLEXE
Cette série d’affiches a pour fonction de favoriser l'automatisation de la reconnaissance de certaines lettres, dont la combinaison avec d'autres lettres ou la position par rapport à d'autres lettres dans une syllabe ou dans un mot, va modifier le phonème "simple" qui lui est habituellement affecté.
Ainsi, des "assemblages" particuliers de 2 ou 3 lettres ordonnées (digrammes, trigrammes...) vont devoir être reconnus en tant que "graphèmes complexes" générateurs de phonèmes spécifiques, de même que des lettres simples (e, s, c, g...) vont voir leur valeur phonémique habituelle se modifier en fonction de leur position.
Ces affiches associent des graphèmes avec des dessins d'objets-référents dont la vocalisation comporte le phonème qui doit y être associé.
Présentées petit à petit au cours de la progression en lecture, ces affiches servent de support visuel à de nombreux rappels en mémoire de relations graphèmes-phonèmes, tout en autorisant un élève en difficulté à s’y référer, soit en étant sollicité par l’enseignant, soit en totale autonomie.
Tout cet affichage se retrouve d'ailleurs (en vignette) sur les fiches de progression en lecture.
Contrairement aux affiches concernant les voyelles et les consonnes qui ont été présentées dans l'ordre de leur étude dans la progression en lecture, l'affichage des graphèmes complexes a été classé en six
catégories :
- les valeurs de la lettre E : dont la position (soit devant deux consonnes identiques, soit précédant une consonne dans une syllabe, ou combinée à une autre consonne en fin de mot), va être la cause d'une modification de sa valeur phonémique habituelle.
- les valeurs de la lettre S : dont la position entre deux voyelles va aussi être la cause d'une modification.
- les valeurs des lettres C et G : toutes deux sujettes à des modifications, principalement en fonction des voyelles qu'elles précèdent.
- les digrammes et trigrammes : associations de deux et trois lettres débutant par des voyelles.
- les règles diverses : s'appliquant à des associations fréquentes de lettres et difficilement classables.
- les valeurs des associations ILL, AILL, EILL, EUILL, OUILL
Bien évidemment, cet affichage mnémotechnique complexe ne recouvre que les principales associations de lettres ainsi que les règles qui régissent leur vocalisation.
Bon nombre de particularités, moins courantes, sont abordées en fin de progression en lecture sans qu'un affichage soit nécessaire.
Les images proviennent du logiciel Lecture Plus - ACCÈS ÉDITIONS, avec leur aimable autorisation.
LES VALEURS POSITIONNELLES DE LA LETTRE E
Les mots utilisés pour illustrer une "règle" ont été choisis en fonction de la capacité des élèves à identifier la totalité des lettres qui les composent au moment où ladite règle est abordée pour la première fois dans la progression en lecture.
Les élèves doivent être en mesure de décoder ces mot-référents en totale autonomie.
Ces notions prennent un temps relativement long avant d'être intégrées par les élèves; c'est pour cette raison que je les aborde relativement tôt dans la progression en lecture, dès la fiche de lecture 5.
C'est à force de répétitions incessantes de lectures spécifiques de mots différents les comportant que les automatismes de reconnaissance immédiate s'installent.
En fin de mot :
Devant des lettres "jumelles" :
Dans la syllabe :
LES VALEURS POSITIONNELLES DE LA LETTRE S
Petite histoire pour expliquer la règle des deux S entre deux voyelles :
Entre deux voyelles, la lettre S n'a pas assez de force pour faire le son [s].
Elle est trop faible pour lutter toute seule contre deux voyelles.
La pauvre lettre S ne peut faire que le petit son [z] entre deux voyelles.
Pour faire tout de même le son [s] entre deux voyelles, la lettre S est obligée d'appeler une copine !
A deux S, elles ont alors assez de force pour lutter contre les deux voyelles ; elles se retrouvent à deux
contre deux.
Pour faire le son [s] entre deux voyelles, il faut donc deux S.
LES DIGRAMMES ET TRIGRAMMES
Ces combinaisons de deux, puis de trois lettres constituent des phonogrammes qui sont abordés en classe d'adaptation après que la progression en lecture ait largement laissé le temps aux élèves de se familiariser avec les processus de décodage de base.
Pour une identification plus rapide, l'affichage les présente regroupés sur quatre "panneaux".
Tous les digrammes et trigrammes d'un même panneau commencent par la même lettre.
Au moment où la progression aborde leur étude, la totalité des élèves ont déjà rencontré un certain nombre de ces phonogrammes dans leur classe d'origine et il est fréquent que certains d'entre eux en aient déjà mémorisé une bonne partie.
Une étude individualisée de chacun des onze digrammes et des neuf trigrammes n'est donc pas indispensable du fait que les élèves sont amenés à les mémoriser progressivement "par panneaux" dans le courant de la progression en lecture, mais aussi et surtout en "jouant" avec des séries de petits cartons qui présentent :
- au recto, un graphème dont il faut vocaliser le phonème,
- au verso, le dessin et le mot référent du graphème permettant de vérifier, en totale autonomie, la conformité du phonème vocalisé.
Le jeu consiste à être capable de dire les sons de la totalité des graphèmes de plus en plus rapidement et à se mesurer aux autres élèves dans le cadre de petits concours.
Ces cartons étant remis à chacun d'entre eux dans une petite enveloppe, je les encourage à s'entraîner à la maison, seuls ou avec leurs parents.
Les feuilles à photocopier recto-verso sont visibles dans la page du site intitulée "jeux".
D'autre part, pour faire acquérir la technique de lecture des trigrammes, je propose préalablement aux élèves une fiche permettant de retrouver le phonème formés par l'association de trois lettres, ceci en disant d'abord le son de la première lettre puis celui formé par les deux dernières.
Par exemple:
oin = o + in (dans ce cas, les deux sons se prononcent et s'associent, alors on dit les deux sons à la suite)
oeu = o + eu (dans ce cas, le premier son ne s'associe pas avec le second, alors on ne dit que le second).
Panneaux des A, des E, des O, des I
Fiche d'étude préalable de la technique de lecture des trigrammes
(Les trigrammes ian et ieu, moins courant n'ont pas été intégrés par manque de place et de lisibilité sur la fiche)
Explication de la prononciation particulière du graphème ien
Comme on ne peut pas écrire iin du fait que deux i se succèdent, on a changé le second i (de in) en e.
On écrit donc ien, mais on prononce tout de même i + in.
De ce fait, la seule façon de former i+en est d'écrire ian, comme dans les mots viande et triangle.
LES VALEURS POSITIONNELLES DES LETTRES C et G
Pour mémoriser ces valeurs, les élèves sont incités à chanter sur les notes : fa fa sol - do fa
- "la chanson de la lettre c" : ca co cu - ce ci,
- "la chanson de la lettre g" : ga go gu - ge gi.
Par ce détour, il suffit aux élèves de "se chanter" la chanson pour automatiquement entendre la valeur de la lettre lorsqu'elle est placée devant telle ou telle voyelle.
Les deux panneaux: ç = s et gu/ge complètent l'étude des lettres C et G.
L'arbre de la lettre g permet de limiter les confusions qu'entraînent les conditions d'emploi des graphies gu et ge.
Les élèves sont amenés à s'y référer en suivant l'un des chemins proposés.
Un exercice d'application est présenté dans la fiche de lecture 24.
VALEURS DES ASSOCIATIONS RELATIVES A ILL
Panneau récapitulatif des principales valeurs de ill.
Délibérément, je "mouille" aussi le il final de fusil afin de pouvoir généraliser la règle de lecture et d'écriture des noms masculins. Je fais aussi référence aux mots dérivés "fusillade", et "fusiller" pour justifier de l'écriture de la lettre finale l.
Noms féminins (finissant par ille) et Noms masculins (finissant par il)
RÈGLES DIVERSES
Ces affiches illustrent quelques graphèmes complexes récurrents que les élèves sont amenés à identifier par la voie de la reconnaissance orthographique.
PRINCIPE DE L'AFFICHAGE "COMPLEXE"
Cette série d’affiches a pour fonction de favoriser l'automatisation de la reconnaissance de certaines lettres, dont la combinaison avec d'autres lettres ou la position par rapport à d'autres lettres dans une syllabe ou dans un mot, va modifier le phonème "simple" qui lui est habituellement affecté.
Ainsi, des "assemblages" particuliers de 2 ou 3 lettres ordonnées (digrammes, trigrammes...) vont devoir être reconnus en tant que "graphèmes complexes" générateurs de phonèmes spécifiques, de même que des lettres simples (e, s, c, g...) vont voir leur valeur phonémique habituelle se modifier en fonction de leur position.
Ces affiches associent des graphèmes avec des dessins d'objets-référents dont la vocalisation comporte le phonème qui doit y être associé.
Présentées petit à petit au cours de la progression en lecture, ces affiches servent de support visuel à de nombreux rappels en mémoire de relations graphèmes-phonèmes, tout en autorisant un élève en difficulté à s’y référer, soit en étant sollicité par l’enseignant, soit en totale autonomie.
Tout cet affichage se retrouve d'ailleurs (en vignette) sur les fiches de progression en lecture.
Contrairement aux affiches concernant les voyelles et les consonnes qui ont été présentées dans l'ordre de leur étude dans la progression en lecture, l'affichage des graphèmes complexes a été classé en six catégories :
- Les valeurs de la lettre e : dont la position (soit devant deux consonnes identiques, soit précédant une consonne dans une syllabe, ou combinée à une autre consonne en fin de mot), va être la cause d'une modification de sa valeur phonémique habituelle.
- Les valeurs de la lettre s : dont la position entre deux voyelles va aussi être la cause d'une modification.
- les valeurs des lettres c et g : toutes deux sujettes à des modifications, principalement en fonction des voyelles qu'elles précèdent.
- Les digrammes et trigrammes : associations de deux et trois lettres débutant par des voyelles.
- Les règles diverses : s'appliquant à des associations fréquentes de lettres et difficilement classables.
- Les valeurs des associations ill, aill, eill, euill, ouill...
Bien évidemment, cet affichage mnémotechnique complexe ne recouvre que les principales associations de lettres ainsi que les règles qui régissent leur vocalisation.
Bon nombre de particularités, moins courantes, sont abordées en fin de progression en lecture sans qu'un affichage soit nécessaire.
Les images proviennent du logiciel © Lecture Plus - ACCÈS ÉDITIONS, avec leur aimable autorisation.
LES VALEURS POSITIONNELLES DE LA LETTRE e
Les mots utilisés pour illustrer une "règle" ont été choisis en fonction de la capacité des élèves à identifier la totalité des lettres qui les composent au moment où ladite règle est abordée pour la première fois dans la progression en lecture.
Les élèves doivent être en mesure de décoder ces mot-référents en totale autonomie.
Ces notions prennent un temps relativement long avant d'être intégrées par les élèves; c'est pour cette raison que je les aborde relativement tôt dans la progression en lecture, dès la fiche de lecture 5.
C'est à force de répétitions incessantes de lectures spécifiques de mots différents les comportant que les automatismes de reconnaissance immédiate s'installent.
En fin de mot :
{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C} {C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C} {C}{C}{C}{C}{C}{C}
Devant des lettres "jumelles" :
Dans la syllabe :
LES VALEURS POSITIONNELLES DE LA LETTRE s
Petite histoire pour expliquer la règle des deux S entre deux voyelles :
Entre deux voyelles, la lettre s n'a pas assez de force pour faire le son [s]. Elle est trop faible pour lutter toute seule contre deux voyelles. La pauvre lettre s ne peut faire que le petit son [z] entre deux voyelles. Pour faire tout de même le son [s] entre deux voyelles, la lettre s est obligée d'appeler une copine ! A deux s, elles ont alors assez de force pour lutter contre les deux voyelles ; elles se retrouvent à deux contre deux !
Pour faire le son [s] entre deux voyelles, il faut deux s.
{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C} {C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}
LES DIGRAMMES ET TRIGRAMMES
Ces combinaisons de deux, puis de trois lettres constituent des phonogrammes qui sont abordés en classe d'adaptation après que la progression en lecture ait largement laissé le temps aux élèves de se familiariser avec les processus de décodage de base.
Pour une identification plus rapide, l'affichage les présente regroupés sur quatre "panneaux".
Tous les digrammes et trigrammes d'un même panneau commence par la même lettre.
Au moment où la progression aborde leur étude, la totalité des élèves ont déjà rencontré un certain nombre de ces phonogrammes dans leur classe d'origine et il est fréquent que certains d'entre eux en aient déjà mémorisé une bonne partie
Une étude individualisée de chacun des onze digrammes et des neuf trigrammes n'est donc pas indispensable du fait que les élèves sont amenés à les mémoriser progressivement "par panneaux" dans le courant de la progression en lecture, mais aussi et surtout en "jouant" avec des séries de petits cartons qui présentent :
- au recto, un graphème dont il faut vocaliser le phonème,
- au verso, le dessin et le mot référent du graphème permettant de vérifier, en totale autonomie, la conformité du phonème vocalisé.
Le jeu consiste à être capable de dire les sons de la totalité des graphèmes de plus en plus rapidement et à se mesurer aux autres élèves dans le cadre de petits concours.
Ces cartons étant remis à chacun d'entre eux dans une petite enveloppe, je les encourage à s'entraîner à la maison, seuls ou avec leurs parents.
Les feuilles à photocopier recto-verso sont visibles dans la page du site intitulée "jeux".
D'autre part, pour faire acquérir la technique de lecture des trigrammes, je propose préalablement aux élèves une fiche permettant de retrouver le phonème formés par l'association de trois lettres, ceci en disant d'abord le son de la première lettre puis celui formé par les deux dernières.
Par exemple:
oin = o + in (dans ce cas, les deux sons se prononcent et s'associent, alors on dit les deux sons à la suite)
oeu = o + eu (dans ce cas, le premier son ne s'associe pas avec le second, alors on ne dit que le second)
Panneau des A
{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}
Panneau des E
{C}{C}{C}{C}{C}{C}
Panneau des O
{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}
Panneau des I{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}
Fiche d'étude préalable de la technique de lecture des trigrammes
(Les trigrammes ian et ieu, moins courant n'ont pas été intégrés par manque de place et de lisibilité sur la fiche)
{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}{C}
Explication de la prononciation particulière du graphème ien
Comme on ne peut pas écrire iin du fait que deux i se succèdent, on a changé le second i (de in) en e.
On écrit donc ien, mais on prononce tout de même i + in.
De ce fait, la seule façon de former i+en est d'écrire ian, comme dans les mots viande et triangle.
LES VALEURS POSITIONNELLES DES LETTRES C et G
Pour mémoriser ces valeurs, les élèves sont incités à chanter sur les notes :
fa fa sol - do fa
- "la chanson de la lettre c" : ca co cu - ce ci,
- "la chanson de la lettre g" : ga go gu - ge gi.
Par ce détour, il suffit aux élèves de "se chanter" la chanson pour automatiquement entendre la valeur de la lettre lorsqu'elle est placée devant telle ou telle voyelle.
Les deux panneaux: ç = s et gu/ge complètent l'étude des lettres c et g.
L'arbre de la lettre g permet de limiter les confusions qu'entraînent les conditions d'emploi des graphies gu et ge.
Les élèves sont amenés à s'y référer en suivant l'un des chemins proposés.
Un exercice d'application est présenté dans la fiche de lecture 24.
VALEURS DES ASSOCIATIONS RELATIVES A ill
Panneau récapitulatif des principales valeurs de ill.
Délibérément, je "mouille" aussi le il final de fusil afin de pouvoir généraliser la règle de lecture et d'écriture des noms masculins. Je fais aussi référence aux mots dérivés "fusillade", et "fusiller" pour justifier de l'écriture de la lettre finale l.
Noms féminins Noms masculins
RÈGLES DIVERSES
Ces affiches illustrent quelques graphèmes complexes récurrents que les élèves sont amenés à identifier par la voie de la reconnaissance orthographique.