Documents de liaison RASED pour les classes de CP et CE1

Publié le par Paul Cortes

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Voici deux "aides-mémoire" à la lecture-écriture, destinés à être utilisés dans les classes d'origine des élèves de CP et de CE1 suivis par un Maître E. Ils ont pour but d'assurer un lien tangible entre le RASED et la classe ordinaire afin de tenter de favoriser les transferts notionnels et procéduraux attendus.      
Ces documents A4 suivent la progression des fiches de lecture ALED
 

 

Une fois plastifiés et disposés sur les tables, il est important d'inciter les élèves à s'y référer chaque fois que le besoin s'en fait sentir (que ce besoin soit anticipé par l'enseignant ou perçu par l'élève tout seul).
Il est tout aussi important de ne pas hésiter à faire rappeler chacun des procédés mnémotechniques présents. De la fréquence de leur répétition/consultation peut dépendre la rapidité des élèves à identifier les phonogrammes, à automatiser leur vocalisation et à acquérir un peu plus d'autonomie et d'assurance en lecture-écriture.
Il faut bien évidemment relativiser l'efficacité de ce dispositif, car certains de nos élèves cumulent leurs difficultés de lecture avec tant d'autres problèmes; que malgré tous leurs efforts et celui de leurs ensegnants, leur "entrée en lecture" demeure laborieuse et extrêmement lente.
Quoi qu'il en soit, le premier référent permet de retrouver les relations grapho-phoniques et les tracés (en cursive) des premières lettres (les voyelles ainsi que des quelques lettres "simples") abordées en début de la progression des fiches de lecture. Cette fiche permet aussi de rappeler les normes calligraphiques des tracés des lettres, ceci notamment par le comptage de la hauteur des interlignes des "petites lettres" (de type voyelles, de la ligne 0 à +1), des "lettres hautes" (du type t, l, b, d, de la ligne 0 à +3), et des "lettres basses" (de type p, f, g, de la ligne 0 à -1).
Le second référent propose des moyens mnémotecnniques permettant d'éviter les confusions récurrentes (é/è, n/m, b/d),les rappels des "règles de lecture" concernant les changements des valeurs sonores des lettres E, S, C, G, puis les phonèmes correspondant aux digrammes et trigrammes commençant par les lettres A, E, O, I (regroupés sur un même "panneau", ainsi que d'autres combinaisons de lettres (ch, qu, ph, gn, ill, aill, eill, euill, ouill). 

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H
Bonjour,<br /> Merci pour ces articles très fouillés, <br /> Hélène
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B
Merci pour ce partage et tout ce travail!
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B
Merci pour tout ce partage et cet énorme travail!
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P
Je vous remercie de me faire partager vos impressions.<br /> Cordialement.<br /> Paul
S
Personnellement je me bat pour que les enfants commencent leurs a, d, g, o, q et c de la même façon pour avoir une écriture lisible parce qu'ils sont beaucoup à faire, sinon comme tu proposes pour les a et o, en commençant en haut (à 12h) et que cela revient au même, on n'arrive pas à distinguer leurs o et leurs a (dans le meilleur des cas).<br /> Ce sont les seules lettres qui exigent un lever de crayon et faire 'la petite main' avant ne sert de fait (à mon avis) strictement à rien.<br /> Je ne vois pas du tout en quoi le fait de renier cela est censé aider des enfants déjà en difficulté.<br /> Cela dit, la présentation est jolie, c'est dommage.
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P
Bonjour,Saadeva<br /> <br /> Je suis d'une génération qui a appris à écrire avec une plume et un encrier; Il était alors difficile d'écrire proprement en &quot;cursive&quot; (dont le principe est de faire &quot;courir&quot; la plume sur le cahier en levant la main le moins possible afin d'éviter de faire des &quot;pâtés&quot;) sans respecter des règles strictes de calligraphie. <br /> Je vous invite à consulter des anciens recueils méthodiques de principes d'écriture pour constater que ce que je préconise n'a vraiment rien d'original; je ne fais que respecter simplement ce qui m'a été inculqués par mes instituteurs...<br /> Pour nos jeunes élèves (en difficulté ou non), une écriture qui soit lisible pour autrui autant que pour eux-mêmes, passe bien souvent par le respect d'une procédure de traçage des lettres dont la finalité est de de relier aisément (et sans lever la main) les lettres entre elles (sinon pourquoi ne pas écrire en Bâton ?)....Ce que ne permet pas de faire le traçage des lettres&quot;rondes&quot; (c, a, d, g, o) tel que vous le préconisez, à savoir comme le traçage du chiffre 0, en commençant sur l'interligne 1 et en traçant vers le bas à gauche. <br /> <br /> Mes élèves en difficultés ont souvent besoin d'être clairement structurés et rassures. Ils leur faut un mode d'emploi. Ceci n'est bien souvent faisable qu'en les incitant à appliquer dans un maximum de situations des règle simples, universelles et rassurantes, <br /> C'est pour cette raison que j'ai opté de les faire toujours commencer à écrire toutes les lettres &quot;en partant de la ligne 0&quot; et de &quot;monter vers la droite&quot; (et notamment pour les lettres que vous citez). J'accorde ainsi le sens d'écriture avec le sens de lecture, vers la droite.<br /> L'important dans ce choix est aussi de faire de la ligne 0 le point naturel de jonction des lettres entre elles (hormis pour les lettres b, o, v, w) où la jonctions avec les lettres qui les suivent s'effectuent au niveau de l'interligne 1. <br /> Cette option, réfléchie et longuement expérimentée me semble propice à une (ré)éducation structurée de l'écriture pour de nombreux élèves ne possédant que peu de repères précis (départs, sens de traçage, tailles en &quot;hauteur d'interlignes&quot; et fin des lettres).<br /> Sachez que je respecte votre avis, qui relève sûrement lui aussi d'observations personnelles et d'expérimentations multiples. Par contre, je ne saisis pas clairement en quoi mon outil est sensé &quot;renier&quot; ceci ou cela? J'estime que chaque enseignant élabore la procédure qui lui convient personnellement, ceci d'abord en fonction des difficultés que rencontrent ses élèves, puis de ses connaissances personnelles ainsi que de la réflexion et des options choisies pour tenter d'y remédier.
C
cet article est très intéressant, merci pour la publication.
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P
<br /> Bonjour Fabien, content d'avoir de tes nouvelles. Merci pour ton retour sur ces lointaines années, c'est très sympa!<br /> Moi aussi, mon écriture personnelle (donc non professionnelle) n'est pas du tout scolaire, pas toujours lisible par autrui; et parfois même par moi-même... Mon écriture "modèle, je ne la trace que sur un tableau ou des cahiers d'élèves...<br /> Une écriture d'adulte est souvent un mix de script et de cursive, elle répond à des besoins de prises de notes qui doivent être rapides et relues que par soi-même....donc peu importe d'où on démarre. <br /> Ce n'est pas tout à fait la même chose quand on est en situation de découverte et d'apprentissage de l'écriture (encodage et calligraphie); il y a des codes initiaux à respecter, au moins durant la période du CP au CE2. Ceci pour être bien lisible par soi-même (pour se relire et se comprendre, mais aussi voir et corriger ses erreurs d'orthographe). Il en va de même pour l'enseignant qui doit être en mesure de valider aisément toute restitution écrite d'un élève.<br /> Mes élèves en difficulté sont souvent très peu structurés (certains sont parfois qualifiés de dysgraphiques par mes collègues, alors qu'ils ne le sont que très très rarement). Il suffit parfois de "reformater" leur écriture initiale de CP/CE peu illisible, avec quelques règles simples et rassurantes, pour les remettre sur les rails d'une calligraphie lisible.<br /> Arrivés au CM, comme tous les élèves, il commenceront à modifier cette écriture modèle initiale pour en faire une écriture plus personnelle, plus rapide, mais toujours lisible.
F
A la lecture de ce blog et plus de 30 ans après, je me rends compte que ce que vous m'avez enseigné reste toujours gravé au fin fond de mon esprit. Bravo pour avoir documenté vos méthodes d'enseignement et je valide à 100 % vos propos : chacun doit se sentir rassurer pour pouvoir s'épanouir et évoluer. C'est une règle générale. Même maintenant et dans le cadre de ma vie professionnelle, ce qui me rassure est d'avoir la bonne carte pour m'orienter. Et sinon, même si mon écriture relève presque de la médecine maintenant, je démarre souvent à 12h ...